Dans la dernière partie du livre*, qui a pour titre En termes humains, Théodore Rubin passe en revue les éléments d’une culture destructrice, qui impose des standards inhumains, quasi-divins, impossibles à remplir et contradictoires, et crée un réservoir de matériel au service de la haine de soi. Le ton devient militant, mais militant pour rendre sa compassion à notre culture.
Beaucoup des standards culturels sont incompatibles avec le fait d’Etre une personne Vivre selon ces termes est souvent impossible. Beaucoup de ces concepts contiennent des idées erronées sur les caractéristiques humaines, les relations humaines et les attentes humaines, ce qui dicte un style de vie rigide, sans choix, et auto-destructeur. En fixant des standards puristes extrêmes et en conflit les uns avec les autres, ils rendent obscure la réalité, dénigrent la condition humaine, et créent la confusion…
Cela prend souvent la forme d’illusions désastreuses et de demandes terribles sur nous-mêmes et sur le monde en général, et conduit à des désillusions amères et au désespoir.
Notre culture produit de nombreuses situations double-aveugle où nous sommes damnés si nous faisons et damnés si nous ne faisons pas, et pire encore, damnés si nous sommes d’une certaine façon, et au même moment damnés si nous ne sommes pas.
SE LEVER FACE A ET S’OPPOSER A CES MAUVAISES INFORMATIONS CULTURELLES EST EXTRÊMEMENT PRECIEUX.
Nous devons les examiner en cela qu’ils manquent de compassion humaine. Combattre des concepts qui sont inhumains à la base est une façon de nous humaniser et en même temps de contribuer à rendre sa compassion à notre culture.
*Compassion and self-hate, Touchstone (en français, Soyez votre meilleur ami, Editions Aubanel)
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