Les conflits de communication

Parmi les présupposés du Process Work sur le conflit, certaines sont particulièrement éclairants dans des conflits personnels ou de groupe concernant la communication.
Exemple : Les personnes qui parlent trop, qui parlent longuement, qui font de belles phrases, m’insupportent. A l’inverse, ma communication est inefficace parce qu’elle est tellement condensée qu’elle est incompréhensible, les paroles se téléscopent au sortir de ma bouche, j’ai une mimique caractéristique lorsque j’ai l’impression d’avoir exprimé des choses excessives et que j’appelle le public à l’aide.

Mon côté Robin des Bois réagit à la prise de pouvoir des personnes qui disposent de mon temps et en abusent. Comme le dit Jean-Yves Leloup, tout contenu qui n’est pas une réponse à la question est une doctrine. Et comme le disent les Présupposés Process Work : Enseigner sans en avoir la permission invite à l’assassinat !

Je suis d’accord.

A l’inverse, ce qui n’est pas exprimé peut hanter le monde et ils sont nombreux les secrets de famille ou les non-dits (afin de ne pas envenimer les choses, afin de ne pas en rajouter, afin de ne pas avoir l’air négatif, parce que ce n’est pas le moment, parce que ça donnerait une mauvaise image,…).

La facilitation en Process Work apporte la sécurité nécessaire et le cadre pour communiquer tout cela. Donner la parole à la minorité silencieuse est important car les sans-voix, lorsqu’ils sont enfin entendus, peuvent contribuer puissamment à guérir le monde.

 

 

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