Nous voici arrivés au milieu du livre de Théodore Rubin, dans la partie qui traite de la compassion comme remède à la haine de soi.
Cela signifie que :
J’existe parce que j’existe et je n’ai besoin d’aucune justification pour mon existence.
Je suis, non à cause des livres que j’écris, de l’argent que je gagne, de mes diplômes, des enfants que j’ai – Je suis, avec ou sans ces accoutrements. Ces choses ou ces gens ne sont pas moi ! Je n’existe pas à cause d’eux.
… ce fait psycho-philosophique apporte le noyau central de ma relation à moi-même et au reste du monde. Il compense le chantage interne de la haine de soi, les pressions d’autres personnes et la pression créée par des standards culturels et un système de valeurs inhumains.
Si je crois fermement cela,
je suis libre de toute coercition interne ou externe, et je peux faire des choix libres de besoins névrotiques et basés seulement sur le désir lui-même et la spontanéité saine. Cela, pour une grande part, me libère du besoin lié à la haine de soi d’être universellement aimé, universellement admiré, toujours gentil, toujours serviable, totalement indépendant, sachant tout, omnipotent, le meilleur, et n’importe quelle autre injonction irréelle qui me met dans une position anti-humaine, et me réduit en esclavage.
C’est ce que confirme le livre de pensées quotidiennes des Emotifs Anonymes, « Aujourd’hui seulement », à la date du 12 mars.
Aujourd’hui, je veux être mon meilleur ami.
et encore
byAujourd’hui je me souviendrai : Je ne suis pas parfait mais d’une certaine façon je suis formidable.