Métaphysique du cancer : changement de paradigme

Le cancer est un scandale, une calamité dont on n’ose même pas prononcer le nom, qui ne semble épargner personne, même pas les plus sages ni les plus évolués.
Et si nous commettions une erreur fondamentale dans la conception de cette maladie, ce qui expliquerait notre échec – relatif – à la traiter ?
Petit postulat pour lancer le débat : la mort d’un sujet jeune – d’un élu – est nécessaire, parce qu’on ne sait pas encore faire voyager le corps et qu’on a besoin de cette personne ailleurs (dans une autre galaxie). Dans cette optique, le cancer pourrait être une forme d’autophagie qui par ses métastases, finit par dissoudre le corps entier. Le traitement serait alors : accélérer la recherche sur les voyages spaciaux.
Ou alors le cancer serait-il le moyen d’accélérer l’évolution spirituelle de l’individu : se reconnaître comme mortel, apprécier davantage chacun des courts instants de cette vie, diminuer l’ego, acquérir l’humilité dans la dépendance, devenir plus humain, plus vulnérable, s’arrêter et enfin choisir sa destinée. Ainsi donc, l’odieuse chimiothérapie est-elle toujours nécessaire ? N’accélère-t-elle pas au contraire la diffusion de signaux de mort ?
Ou bien faut-il continuer à invoquer un choc émotionnel, une pulsion de mort qu’on aurait cessé de contrecarrer, le fait de baisser la garde ?
On sait que – selon les cas – les cellules dendritiques plasmacytoïdes (gardiennes de l’immunité) peuvent favoriser ou inhiber l’immunité anti-tumorale. Il serait utile de se demander la nature des signaux discriminants qu’elles reçoivent.
Ce ne sont que quelques éléments pour lancer le débat. S’il vous inspire n’hésitez pas à commenter, votre email n’est plus nécessaire, par contre les commentaires sont modérés.

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