Certains livres se lisent, d’autres se méditent. Le pouvoir et l’amour de Adam Kahane, ne m’a pas du tout inspirée au premier abord. Je pensais pouvoir en venir à bout (il ne fait que 120 pages et est illustré par les dessins de Jeff Barnum, un des partenaires de la compagnie Rheos où travaille l’auteur), en quelques heures.
Mais non, j’ai pris l’option d’y consacrer 120 jours, et de le traduire à raison d’une page par jour. Je suis chaque jour émerveillée par ce que j’apprends, qui me parle et m’éclaire en fonction de mon vécu dans le monde du travail et des dures réalités de la vie sociale. D’un jour à l’autre, j’oublie ce que j’ai appris précédemment, pour aller vers de nouvelles compréhensions. Il me faudra revenir souvent à ce livre de chevet.
L’auteur a participé à des initiatives de « Dialogue » au sens de David Bohm, dans de nombreux pays, et a rencontré nombre de leaders de tous bords.
L’amour sans pouvoir est sentimental et anémique, ou pire…
nous dit Adam Kahane, qui explique par exemple comment une réflexion basée uniquement sur l’amour et la connection, si elle n’est pas institutionnalisée, peut renforcer le status quo ou même aggraver la situation dans le pays.
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