L’enseignement de l’Ecole Française de Processwork est lumineux (et il laisse de la place à la coopération pédagogique de tous les élèves) et j’ai enfin compris : Le Processwork, comment ça marche ?
Eh bien, c’est très simple : tout est processus, la vie est un processus.
Sauf qu’à certains moments, le processus est facilité, ce qui change tout. Les facilitateurs tiennent le cadre et veillent à aller interroger les minorités : celui qui est seul contre tous, celui qui ne participe pas… Mais ce ne sont pas des facilitateurs habituels. Ils sont à l’écoute de leurs ressentis physiques (ils ont cultivé cette capacité), et sont entraînés à repérer et à nommer les éléments de structure du processus. Il y a là tout un vocabulaire mindellien à acquérir : le facilitateur fait attention aux hotspots (les sujets conflictuels), aux edges (règles non écrites, limites du groupe), il identifie les polarités (les points de vue qui s’opposent), écoute les timespirits (fantômes), et questionne les faux consensus (les phrases qui commencent par « on »). Ce ne sont que les moindres de ses qualités.
« Le flux des évènements, de la nature ou du Tao, a du sens seulement lorsque nous avons une interaction avec ce qu’il contient. Nous l’amplifions et nous nous apercevons du contenu (Nous faisons en sorte qu’il s’épanouisse…). Autrement, cela reste un mystère qui attend d’être découvert. » dit Arnold Mindell.
En 2017, vous aurez plein de nouvelles possibilités d’expérimenter le Processwork en français, c’est ce que je vous souhaite de mieux !